Trois mois exactement après le début du mouvement, 5.000 personnes défilaient à Paris. Selon le ministère de l'Intérieur, 41.500 à travers la France contre 51.400 la semaine dernière.
Division sur les moyens d'action entre "Gilets jaunes" et lassitude de l'opinion publique expliqueraient cette baisse de mobilisation.
C'est dans plusieurs grandes villes de France que les manifestations ont commencé, notamment à Paris où les "Gilets jaunes" se sont d'abord retrouvés Place de l'Étoile.
Des vidéos sur les réseaux sociaux montrent le philosophe et académicien Alain Finkielkraut se faire injurier par des manifestants, "Nous sommes le peuple", "la France elle est à nous".
"Un déferlement de haine à l'état pur que seule l'intervention de la police a interrompu. Assister à une telle scène à Paris, en 2019, est tout simplement INTOLÉRABLE. Je viens de m'entretenir avec Alain Finkielkraut pour l'assurer de mon soutien absolu", a exprimé sur Twitter Christophe Castaner, ministre de l'Intérieur.
Selon le ministère de l'Intérieur, vers 14 heures, les "Gilets jaunes" en France se comptaient au nombre de 10.200, dont 3.000 à Paris. Des manifestations en forte baisse par rapport à la semaine dernière où 12.100 "Gilets jaunes" manifestaient à la même heure.
La mobilisation devrait continuer dimanche à Paris, avec une manifestation et un rassemblement déclarés.
À Rouen, quatre Gilets jaunes ont été légèrement blessés par une voiture, le conducteur, paniqué, a tenté de forcer le passage.
À Strasbourg, 110 Gilets jaunes étaient dans la rue et une cinquantaine de manifestants étaient présents dans le centre de Nice samedi matin.