De nouvelles études montrent que les populations de requins au large de la côte est de l'Australie ont chuté au cours des 55 dernières années. Certaines espèces, de 92%, comme les grands blancs et les requins-marteaux.
Pourtant, une série d'attaques récentes - y compris celles des Whitsundays en novembre - a de nouveau déclenché des appels à la chasse aux requins, ce que le Dr George Roff, auteur principal de l'étude, a critiqué.
"La sécurité humaine est importante, les attaques de requins enver les humains sont des événements tragiques et les pertes en vies humaines devraient être évitées en premier", a-t-il déclaré vendredi.
"Je comprends la crainte du grand public face aux requins... mais j'aimerais que le gouvernement investisse davantage dans la science pour les populations de requins sur les côtes et pour comprendre leurs interactions."

A scalloped hammerhead shark found dead on a drumline at Alma Bay off Magnetic Island, Monday, August 6, 2018. Source: AAP
"Nous pouvons avoir de grands requins peuplant nos plages et garder nos plages sûres pour les gens."
Des États comme le Queensland devraient se tourner vers les technologies intelligentes, comme utiliser un sonar sous-marin pour effrayer les requins et des drones pour les repérer, méthodes en cours d’essai en Nouvelle-Galles-du-Sud.
Les chercheurs de l’étude sur les requins n’ont pas été en mesure de déterminer exactement ce qui a provoqué une chute aussi spectaculaire du nombre de requins au cours des cinquante dernières années.
Mais ils sont convaincus que cela est lié à la surpêche.
Quelle que soit la raison, il faut prendre des mesures pour conserver les populations de requins avant qu'il ne soit trop tard.
"Les requins jouent un rôle essentiel dans les écosystèmes, ils se situent au sommet de la chaîne alimentaire", a expliqué le Dr Roff.
"Nous pouvons conserver cette espèce importante qui existe depuis des millions d'années et qui a survécu à l'extinction des dinosaures - il serait vraiment tragique de les mener à l'extinction maintenant pour à cause de l'homme."
L'étude a été publiée dans le journal Communications Biology, vendredi.
Source: AAP-SBS