La vie sur le circuit du tennis international peut être dure. Au-delà des têtes de série et des champions qui sont sur le point d’envahir vos écrans et vos radios, le chemin peut être un véritable un chemin de croix.
L’exemple nous vient aujourd’hui par le biais de Gleb Sakharov, ce Français aux origines ouzbek, et son histoire est synonyme d’espoir, au-delà du court de tennis.
Le parcours de Gleb Sakharov
Quand Gleb arrive en France en temps que réfugié avec sa famille, Jacques Chirac est président de la république. Persécutée dans son pays d’origine pour ses croyances religieuses, la famille Sakharov est prête à tout pour échapper à un futur plus qu’incertain.
Le chemin les mènera à Nantes, dans l’ouest français. Le club de tennis SNUC ouvre les bras au petit Gleb, qui démontre un talent certain.
En 2001, ni lui, ni ses parents ne parlent français, mais le jeune démontre tout de suite des qualités sur le court, et une très belle attitude en dehors. Les membres du club nantais le savent ; avec Sakharov, ils tiennent un champion.
Son premier tableau principal dans un Grand Chelem
Les résultats de Gleb sont constants, toujours vers le haut, et à 30 ans, il est à l’aube de sa plus belle aventure en tennis à ce jour.
L’Open d’Australie 2019 sera son premier tableau principal dans un Grand Chelem. Au-delà de l’argent, Gleb le dit, c’est l’aventure qui l’intéresse, et pourquoi ne pas rêver, rêver à une percée dans ce tournoi australien si souvent ouvert. Un parcours qui sera peut-être semblable à celui de Stéphane Robert, qui en 2016 avait atteint le 3ème tour en partant des qualifications.
« Je vais être focalisé sur moi, sur le fait de me donner à 100% et profiter du moment. Le jour J, sur le match, tout peut se passer, je vais tenter d’être agressif, de venir chercher des points au filet et ca va être une des clés du match, et surtout d’être à 100% physiquement, » a dit Sakharov à SBS.
Ne pas s’enflammer, c’est déjà le mot d’ordre ; le tennis se gagne point par point, et punit souvent les joueurs qui l’oublient.
« J’ai toujours eut une éthique de travail, c’est mon père qui me l’a inculquée, on peut arriver a tout en y mettant son cœur et beaucoup de travail, » dit le joueur de tennis.
L’adversaire, c’est l’Allemand, Maximilian Marterer, 71e joueur mondial qui a fait une belle percée en 2018 à Roland-Garros. Un adversaire à la mesure du Français, prêt pour l’exploit.
