Un retraité français qui a importé de la cocaïne en Australie a affirmé qu'il avait été approché par des inconnus sur une plage du Mexique pour transporter la drogue.
Juan Pedro Carpentier, 64 ans, et trois autres ressortissants européens ont été arrêtés à bord d'un navire de croisière dans la baie de Sydney, en 2017, où 30 kilogrammes de cocaïne avaient été trouvés.
M. Carpentier, sa compagne Fatiha Kallouch, de nationalité belge, 41 ans, Anais Deirolle, mère de famille, et le chef du navire de croisière, Bruno Pieton-Larroque, ont tous été accusés d'avoir importé les 30 kilogrammes de cocaïne.
Le quatuor est monté à bord du bateau de croisière Astor en octobre, voyageant par la France vers l’Australie, en passant par le Portugal, le Mexique, la Barbade et la Nouvelle-Zélande.
Juan Pedro Carpentier a ajouté que des personnes rencontrées au Mexique lui avait demandé de mettre la cocaïne dans son sac et de l'introduire en Australie, ajoutant qu'il n'avait reçu aucun paiement pour ce trafic et qu'il n'avait aucune connaissance de l'identité de ces individus.
On lui a dit de déposer le sac une fois le navire arrivé à Fremantle.
Une enquête menée conjointement par des agences de renseignement étrangères, la police fédérale et la police des frontières australiennes a finalement permis d'arrêter le trafic.
"Cette détection témoigne du dévouement et du professionnalisme d'un vaste réseau d'agents de la force publique dans le monde entier, concentrés sur l'interruption de l'approvisionnement en drogues destinées à la communauté australienne", indique un communiqué de l'AFP.
"Nous avons vu les dégâts causés par la cocaïne quand elle atteint les communautés australiennes. Les effets sur la santé des toxicomanes, l'augmentation de la violence domestique, l'augmentation des crimes contre la propriété et l'augmentation des agressions", déclaré la commandante de l'AFP, Justine Gough, responsable des opérations criminelles.
M. Carpentier et Mme Deirolle ont plaidé coupables et seront jugés en juin.
Mme Kallouch et M. Piton-Larroque ont, quant à eux, plaidé non-coupables et seront traduits en justice en octobre.