Le Dr Clara Liu Cheng Ming, chercheuse à l’Institut de recherche cardiaque de New South Wales, qui mène un projet novateur autour des « mini-cœurs » cultivés en laboratoire. Ces modèles reproduisent le fonctionnement du cœur humain à une échelle microscopique et pourraient transformer la manière dont on protège la santé cardiaque des patientes atteintes de cancer, particulièrement celles sous chimiothérapie.
C'est très important que les patients soient au courant des risques de la cardiotoxicité.
Ces mini-cœurs, qui battent comme de véritables organes, permettent de mieux comprendre et d’anticiper la cardiotoxicité provoquée par certains traitements anticancéreux, un problème qui touche environ 30 % des patientes sous chimiothérapie. L’objectif de l’équipe est de trouver des solutions personnalisées, afin de limiter les risques cardiovasculaires souvent sous-estimés dans le parcours de soins oncologiques. Le Dr Liu Cheng Ming insiste également sur l’importance pour les patientes de rester vigilantes et de consulter leur médecin en cas de symptômes inhabituels.
La maladie cardiovasculaire est la cause majeure de mortalité autour du monde
Un aspect marquant du projet est la composition exclusivement féminine de l’équipe de recherche, encore rare dans le domaine scientifique, et qui illustre l’importance de la diversité pour stimuler l’innovation. Cet épisode met ainsi en lumière une recherche prometteuse, porteuse d’espoir pour améliorer la qualité de vie des patientes atteintes de cancer, tout en soulignant la nécessité de mieux intégrer la santé cardiaque dans la lutte contre la maladie.
Nous voulons essayer de traiter tous les cancers et aussi d'essayer de tester notre traitement contre d'autres traitements anti-cancer
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