Le réalisateur François Ozon présente son adaptation de L’Étranger d’Albert Camus, un roman emblématique de la littérature française. Tourné en noir et blanc, le film explore les thèmes de l’indifférence et de l’absurdité de la condition humaine, tout en cherchant, selon Ozon, à créer une certaine distanciation fidèle au regard du protagoniste, Meursault.
Né en 1967, François Ozon s’est imposé comme l’une des figures majeures du cinéma français contemporain. Formé à la Fémis, il s’est fait connaître grâce à des œuvres marquantes telles que Swimming Pool et Grâce à Dieu. Son cinéma se distingue par une exploration constante de l’identité, du désir et des relations humaines, mêlant provocation et sensibilité.
Le réalisateur affirme vouloir redonner une place aux femmes âgées à l’écran, une démarche encore rare dans le cinéma actuel. Avec L’Étranger, sorti le 29 octobre, François Ozon propose une lecture respectueuse de l’esprit de Camus tout en y apportant sa touche personnelle. Ce projet s’inscrit dans la continuité d’une filmographie ambitieuse, confirmant son goût pour les récits audacieux et les questionnements existentiels.
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