Le film cherche à mettre en lumière les violences souvent occultées de cette époque, tout en s’appuyant sur une narration profondément humaine.
Dans un entretien avec SBS French, la réalisatrice explique que ce projet est né d’un questionnement personnel. « J’ai choisi d’écrire Code Noir après avoir reconnu en moi un malaise indéfinissable », explique-t-elle.
« Cela a déclenché un voyage d’introspection pour dévoiler la souffrance héritée de mes ancêtres. Les douleurs physiques et émotionnelles que j’éprouvais n’étaient pas exclusivement les miennes. »

Heanri (Deakin Folk) at party in Code Noir
« Pour transcender cette douleur et atteindre un sentiment de liberté et de libération, il m’a été essentiel d’aller plus loin, de confronter ces enjeux et d’initier un processus de guérison. Il est vital, pour les générations futures, que nous ne perpétuions pas cette souffrance ni ne la transmettions. » Ces mots illustrent la démarche introspective et thérapeutique à l’origine du film.

Slave in river
Sadhoo Courington souligne la surprenante adéquation entre ces sites australiens et son île natale : « Nous avons été stupéfaits par la facilité avec laquelle le sud-est du Queensland a pu se substituer à l’île Maurice. »




